Crise sanitaire à l’école : Le regard des parents d’élèves.

« Le défi de la gestion de la crise sanitaire a été très bien relevé »

Depuis la rentrée de septembre, Damien Buffet, 44 ans, a pris la présidence de l’APEL, à La Malgrange. Une expérience enrichissante, encore plus en temps d’épidémie de Covid-19. Interview d’un parent d’élève impliqué.

 

« Le défi de la gestion de la crise sanitaire a été très bien relevé »

Depuis la rentrée de septembre, Damien Buffet, 44 ans, a pris la présidence de l’APEL, à La Malgrange. Une expérience enrichissante, encore plus en temps d’épidémie de Covid-19. Interview d’un parent d’élève impliqué.

– Pourquoi vous être engagé au sein de l’APEL ?

Comme j’aime rencontrer des gens et suis curieux, étudiant, je m’étais déjà investi dans l’association équivalente d’un BDE de mon établissement d’enseignement supérieur rémois. Je suis aussi représentant du personnel dans le cadre de mon travail. Et j’appartiens au conseil syndical de ma copropriété. J’ai rejoint l’APEL en 2015, déjà parce que je suis père de deux élèves de l’établissement : une fille aujourd’hui en cinquième et un fils actuellement en CE1. Je voulais rencontrer d’autres parents d’élèves impliqués. Mais j’avais aussi envie d’élargir mon champ de connaissances et de m’immerger dans un monde très éloigné de mon secteur professionnel — je suis responsable commercial d’une marque de vêtements d’hommes.

– Quel investissement implique votre fonction de président ?

Je suis bénévole avant tout, donc mon investissement dépend de mes disponibilités. Cela étant dit, c’est tout à fait gérable quand on est bien organisé et représente seulement quelques heures par mois. Plus on a de parents qui s’impliquent, moins le temps de vie personnelle de chacun est touché ! Notre activité tourne autour de quatre points : accueil et lien avec les parents (accueil des sixièmes avec un goûter et une présentation en AG à tous les parents, etc.) ; accompagnement des projets de l’école (participation à la commission de restauration, relais pour les parents, etc.) ; aide au financement des projets (vente de sapins et de chocolats pour Noël, kermesse de fin d’année, etc.) ; et enfin solidarité auprès des familles les plus fragiles (aide au financement d’un ordinateur pour le deuxième enfant, participation aux frais du voyage de classe, etc.).

– Que vous apporte ce bénévolat ?

D’abord un échange humain, qui me permet de mieux connaître les autres et moi-même. En dialoguant régulièrement avec l’équipe pédagogique, je pénètre dans les coulisses de l’enseignement, je vois comment les choses s’organisent au sens large, je comprends mieux la réflexion menée sur les projets et le fonctionnement de l’école.

– Comment l’APEL a-t-elle géré la crise sanitaire avec La Malgrange ?

Cela a représenté un défi de grande ampleur, très bien relevé par l’établissement ! Cette période, difficile pour tout le monde, nécessite de se réinventer. Après le premier confinement, l’enseignement a été organisé en demi-journées ; c’était possible, car de nombreux parents étaient en télétravail. Et même si cela n’a pas satisfait tout le monde, la priorité était le bien des élèves. Le but était de protéger les enfants et de leur apporter un enseignement de qualité, à distance comme en présentiel. En septembre, de nouvelles mesures sanitaires ont été mises en place, auxquelles s’ajoutent des règles sécuritaires depuis la rentrée des vacances de la Toussaint.

– Comment cela se traduit-il ?

La circulation est très réglementée dans l’école, il y a des heures d’entrée et de sortie pour les parents d’élèves et le parking pour ces derniers a été condamné. Le délai entre la prise de connaissance des nouveaux protocoles et leur mise en œuvre est court. Dans ce cadre, l’APEL constitue un relais pour les parents d’élèves, en plus des directeurs d’établissement. Au sein de l’association, nous avons des échanges quotidiens et le conseil d’administration se réunit pour en parler. Cela permet de comprendre les raisons de ces nouveaux fonctionnements afin de dissiper les malentendus et apporter des éléments de réponse concrets. Toute cette crise est peut-être l’occasion de réfléchir à l’école de demain, peut-être moins rigide, pour faire face à d’éventuelles nouvelles crises majeures.

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