L’Épiphanie en cinq questions
L’Épiphanie en cinq questions
En ce 6 janvier, on fête l’Épiphanie, autrement dit la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages. Aussi appelée « Jour des Rois », cette célébration annonce pour les gourmands la dégustation de la fameuse galette… Vous avez des questions ? Voici nos réponses !
1 . Que signifie le mot « épiphanie » ?
« Épiphanie » vient du grec « epiphaneia », qui se traduit par « manifestation » ou « apparition ». Ce terme désigne donc les manifestations de Dieu aux hommes, aussi nommées « théophanies ».
2. Pourquoi la date du 6 janvier ?
Au tout début de l’histoire, les chrétiens avaient choisi le 6 janvier pour célébrer toutes les manifestations premières du statut divin de Jésus : la Nativité, l’adoration des Mages, le baptême dans le Jourdain et les noces de Cana.
Cette date était alors aussi approximativement celle du solstice d’hiver, qui marque, après la nuit la plus longue de l’année, le retour progressif de la lumière et la fin annoncée de la saison froide. À partir du 6 janvier, ce phénomène devient plus flagrant.
Et parce que l’Épiphanie est également une fête païenne, marquée par la fameuse galette des rois, notons que chez les Romains, on mangeait justement une galette le 6 janvier, pendant la semaine des Saturnales. Et que contenait-elle ? Une fève !
3. Qui étaient les rois mages ?
Si l’on se penche sur l’histoire, il règne une certaine confusion autour des trois rois mages… D’abord dans les Évangiles, seuls Luc et Matthieu évoquent la naissance de Jésus, relatant la venue de bergers pour le premier et de mages pour le second, sans en préciser le nombre.
Ces fameux mages, venus d’Orient, étaient en réalité des prêtres perses ou mèdes, connus pour leurs grandes connaissances en astrologie ou en astronomie. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que l’Église commença à les célébrer.
Suivant l’étoile du Berger, les rois mages finirent par trouver le divin enfant, lui offrant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. C’est peut-être en se basant sur cette information que la tradition populaire en conclut qu’ils étaient trois. Vers le VIe siècle, on leur donna enfin un nom : Gaspard, Balthazar et Melchior, venus respectivement d’Asie, d’Afrique et d’Europe.
4. Quels cadeaux les rois mages apportèrent-ils à Jésus ?
Selon la légende, Balthazar offrit à Jésus de l’or, afin de symboliser la qualité royale du divin enfant. De son côté, Melchior lui apporta de l’encens, une substance visant à honorer Dieu. Il s’agissait donc de célébrer la divinité de Jésus. Enfin Gaspard déposa devant le berceau de la myrrhe. Ce parfum permettait d’embaumer les morts pendant l’antiquité. On dit qu’avec ce présent, la mort prématurée du Christ était annoncée.
5. Comment se fête l’Épiphanie dans le reste du monde ?
En France, l’Épiphanie est traditionnellement marquée par la dégustation rituelle de la galette des rois.
En Espagne, au Portugal et en Amérique latine, le 6 janvier est quasi toujours férié et très attendu par les enfants : en effet, plutôt qu’à Noël, ils reçoivent ce jour-là des cadeaux. Les rois mages défilent dans les rues et les familles se réunissent.
En Italie, la fée Bafana, à l’instar de Saint Nicolas, distribue aux enfants sages des friandises et du charbon aux garnements. Tout le monde déguste des sablés spéciaux, appelés « befanini ».
En Belgique et aux Pays-Bas, le jour de l’Épiphanie est l’occasion de se régaler d’une galette à la pâte d’amande. Les enfants vont de maison en maison, entonnant la « chanson de l’étoile », en quête de mandarines et de sucreries.
En Russie, le 6 janvier coïncide avec la fête de la Théophanie, qui rappelle le baptême de Jésus dans le Jourdain. Les plus téméraires en profitent pour s’offrir un bon bain glacé ! Les Ukrainiens, les Bulgares et les Grecs font de même, afin d’y récupérer une croix préalablement jetée dans l’eau.
Enfin en Angleterre, c’est le dernier soir où scintille la bougie de Noël.
L’Épiphanie en cinq questions
En ce 6 janvier, on fête l’Épiphanie, autrement dit la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages. Aussi appelée « Jour des Rois », cette célébration annonce pour les gourmands la dégustation de la fameuse galette… Vous avez des questions ? Voici nos réponses !
1 . Que signifie le mot « épiphanie » ?
« Épiphanie » vient du grec « epiphaneia », qui se traduit par « manifestation » ou « apparition ». Ce terme désigne donc les manifestations de Dieu aux hommes, aussi nommées « théophanies ».
2. Pourquoi la date du 6 janvier ?
Au tout début de l’histoire, les chrétiens avaient choisi le 6 janvier pour célébrer toutes les manifestations premières du statut divin de Jésus : la Nativité, l’adoration des Mages, le baptême dans le Jourdain et les noces de Cana.
Cette date était alors aussi approximativement celle du solstice d’hiver, qui marque, après la nuit la plus longue de l’année, le retour progressif de la lumière et la fin annoncée de la saison froide. À partir du 6 janvier, ce phénomène devient plus flagrant.
Et parce que l’Épiphanie est également une fête païenne, marquée par la fameuse galette des rois, notons que chez les Romains, on mangeait justement une galette le 6 janvier, pendant la semaine des Saturnales. Et que contenait-elle ? Une fève !
3. Qui étaient les rois mages ?
Si l’on se penche sur l’histoire, il règne une certaine confusion autour des trois rois mages… D’abord dans les Évangiles, seuls Luc et Matthieu évoquent la naissance de Jésus, relatant la venue de bergers pour le premier et de mages pour le second, sans en préciser le nombre.
Ces fameux mages, venus d’Orient, étaient en réalité des prêtres perses ou mèdes, connus pour leurs grandes connaissances en astrologie ou en astronomie. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que l’Église commença à les célébrer.
Suivant l’étoile du Berger, les rois mages finirent par trouver le divin enfant, lui offrant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. C’est peut-être en se basant sur cette information que la tradition populaire en conclut qu’ils étaient trois. Vers le VIe siècle, on leur donna enfin un nom : Gaspard, Balthazar et Melchior, venus respectivement d’Asie, d’Afrique et d’Europe.
4. Quels cadeaux les rois mages apportèrent-ils à Jésus ?
Selon la légende, Balthazar offrit à Jésus de l’or, afin de symboliser la qualité royale du divin enfant. De son côté, Melchior lui apporta de l’encens, une substance visant à honorer Dieu. Il s’agissait donc de célébrer la divinité de Jésus. Enfin Gaspard déposa devant le berceau de la myrrhe. Ce parfum permettait d’embaumer les morts pendant l’antiquité. On dit qu’avec ce présent, la mort prématurée du Christ était annoncée.
5. Comment se fête l’Épiphanie dans le reste du monde ?
En France, l’Épiphanie est traditionnellement marquée par la dégustation rituelle de la galette des rois.
En Espagne, au Portugal et en Amérique latine, le 6 janvier est quasi toujours férié et très attendu par les enfants : en effet, plutôt qu’à Noël, ils reçoivent ce jour-là des cadeaux. Les rois mages défilent dans les rues et les familles se réunissent.
En Italie, la fée Bafana, à l’instar de Saint Nicolas, distribue aux enfants sages des friandises et du charbon aux garnements. Tout le monde déguste des sablés spéciaux, appelés « befanini ».
En Belgique et aux Pays-Bas, le jour de l’Épiphanie est l’occasion de se régaler d’une galette à la pâte d’amande. Les enfants vont de maison en maison, entonnant la « chanson de l’étoile », en quête de mandarines et de sucreries.
En Russie, le 6 janvier coïncide avec la fête de la Théophanie, qui rappelle le baptême de Jésus dans le Jourdain. Les plus téméraires en profitent pour s’offrir un bon bain glacé ! Les Ukrainiens, les Bulgares et les Grecs font de même, afin d’y récupérer une croix préalablement jetée dans l’eau.
Enfin en Angleterre, c’est le dernier soir où scintille la bougie de Noël.
Les secrets de la galette des rois
L’Épiphanie en cinq questions
En ce 6 janvier, on fête l’Épiphanie, autrement dit la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages. Aussi appelée « Jour des Rois », cette célébration annonce pour les gourmands la dégustation de la fameuse galette… Vous avez des questions ? Voici nos réponses !
1 . Que signifie le mot « épiphanie » ?
« Épiphanie » vient du grec « epiphaneia », qui se traduit par « manifestation » ou « apparition ». Ce terme désigne donc les manifestations de Dieu aux hommes, aussi nommées « théophanies ».
2. Pourquoi la date du 6 janvier ?
Au tout début de l’histoire, les chrétiens avaient choisi le 6 janvier pour célébrer toutes les manifestations premières du statut divin de Jésus : la Nativité, l’adoration des Mages, le baptême dans le Jourdain et les noces de Cana.
Cette date était alors aussi approximativement celle du solstice d’hiver, qui marque, après la nuit la plus longue de l’année, le retour progressif de la lumière et la fin annoncée de la saison froide. À partir du 6 janvier, ce phénomène devient plus flagrant.
Et parce que l’Épiphanie est également une fête païenne, marquée par la fameuse galette des rois, notons que chez les Romains, on mangeait justement une galette le 6 janvier, pendant la semaine des Saturnales. Et que contenait-elle ? Une fève !
3. Qui étaient les rois mages ?
Si l’on se penche sur l’histoire, il règne une certaine confusion autour des trois rois mages… D’abord dans les Évangiles, seuls Luc et Matthieu évoquent la naissance de Jésus, relatant la venue de bergers pour le premier et de mages pour le second, sans en préciser le nombre.
Ces fameux mages, venus d’Orient, étaient en réalité des prêtres perses ou mèdes, connus pour leurs grandes connaissances en astrologie ou en astronomie. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que l’Église commença à les célébrer.
Suivant l’étoile du Berger, les rois mages finirent par trouver le divin enfant, lui offrant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. C’est peut-être en se basant sur cette information que la tradition populaire en conclut qu’ils étaient trois. Vers le VIe siècle, on leur donna enfin un nom : Gaspard, Balthazar et Melchior, venus respectivement d’Asie, d’Afrique et d’Europe.
4. Quels cadeaux les rois mages apportèrent-ils à Jésus ?
Selon la légende, Balthazar offrit à Jésus de l’or, afin de symboliser la qualité royale du divin enfant. De son côté, Melchior lui apporta de l’encens, une substance visant à honorer Dieu. Il s’agissait donc de célébrer la divinité de Jésus. Enfin Gaspard déposa devant le berceau de la myrrhe. Ce parfum permettait d’embaumer les morts pendant l’antiquité. On dit qu’avec ce présent, la mort prématurée du Christ était annoncée.
5. Comment se fête l’Épiphanie dans le reste du monde ?
En France, l’Épiphanie est traditionnellement marquée par la dégustation rituelle de la galette des rois.
En Espagne, au Portugal et en Amérique latine, le 6 janvier est quasi toujours férié et très attendu par les enfants : en effet, plutôt qu’à Noël, ils reçoivent ce jour-là des cadeaux. Les rois mages défilent dans les rues et les familles se réunissent.
En Italie, la fée Bafana, à l’instar de Saint Nicolas, distribue aux enfants sages des friandises et du charbon aux garnements. Tout le monde déguste des sablés spéciaux, appelés « befanini ».
En Belgique et aux Pays-Bas, le jour de l’Épiphanie est l’occasion de se régaler d’une galette à la pâte d’amande. Les enfants vont de maison en maison, entonnant la « chanson de l’étoile », en quête de mandarines et de sucreries.
En Russie, le 6 janvier coïncide avec la fête de la Théophanie, qui rappelle le baptême de Jésus dans le Jourdain. Les plus téméraires en profitent pour s’offrir un bon bain glacé ! Les Ukrainiens, les Bulgares et les Grecs font de même, afin d’y récupérer une croix préalablement jetée dans l’eau.
Enfin en Angleterre, c’est le dernier soir où scintille la bougie de Noël.
Les secrets de la galette des rois
Les secrets de la galette des rois
La galette des rois personnifie pleinement la célébration de l’Épiphanie. Dès le 6 janvier, et parfois même avant, les gourmands se délectent jusqu’à la fin du mois de ce gâteau, traditionnellement fourré à la frangipane. Dans le sud de la France, on lui préfère une version briochée et décorée de fruits confits ou de sucre.
La fève, synonyme d’abondance et de vie nouvelle, sert à « tirer les rois », en hommage aux rois mages, mais aussi en souvenir des coutumes des Romains. Lors des fêtes des Saturnales, qui se prolongeaient une semaine durant, ces derniers désignaient roi des agapes celui qui trouvait la fameuse fève…
Selon la tradition chrétienne, la galette doit être coupée en autant de parts qu’il y a de convives, plus une portion supplémentaire, appelée « part du Bon Dieu » ou « part de la Vierge », que l’on l’offrait au premier indigent venu.
Avant de devenir un objet en porcelaine, voire en plastique, la fève, insérée avant la cuisson, était une vraie légumineuse. Les plus riches la remplacèrent parfois par une pièce d’argent ou d’or. Puis en 1870, on créa la fève en porcelaine. Aujourd’hui, ses créateurs multiplient les modèles, comme le montre le musée de Blain (Loire-Atlantique), qui en a collecté dix mille !
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